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PAPY BOUM !

ou la dignité l’arme au poing…

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Pour les amis de Rushes.Infos (abonnés Facebook) qui se demanderaient sous quel angle le saltimbanque que je suis appréhende la folle réalité de notre belle planète, je vous livre ici en avant-première quelques extraits et un petit résumé de  dernier roman paru en novembre 2011 aux éditions du Net

Ceux qui s’intéressent à la manière dont on confectionne les cocktails spéciaux (ceux qui effraient les amateurs de petits fours) y trouveront leur compte, les habitués du thriller et du roman noir aussi, quant aux philosophes et aux poètes, ils ne sont pas oubliés… Pour passer commande avant parution et avec réduction, vous pouvez allez sur le site de l’éditeur qui accorde une substantielle remise, ou m’écrire directement. Mais PAPY BOUM n’est pas une entreprise commerciale, ce livre est un brûlot dont certaines clés facilement accessibles vous renverront à l’actualité politico-judiciaire du moment et certains hommes haut-placés pourraient se sentir sévèrement visés par l’arme virtuelle braquée sur eux. Les curieux qui souhaiteraient des éclaircissements sur ces faits et les personnes réelles incriminées pourront m’en faire la demande personnelle par courrier car toute citation publique me vaudrait un procès en diffamation qui ruinerait définitivement ma petite vie discrète d’écrivaillon exclu du cénacle…

 

RÉSUME du roman.

La crise financière et le  Baby Boom des années 50 ont eu pour résultat l’explosion du nombre de quinquagénaires rejetés par le marché du travail du XXIème siècle. Les suicides et les actes de délinquance de cette catégorie de population ont quasiment doublé ces dix dernières années. Parmi ces nouveaux défavorisés, l’ouvrier contremaitre Léonard Bornstein, 57 ans, licencié et en fin de droits, inéligible pour la retraire,  qui découvre à ses dépens que la France a les minima sociaux parmi les plus bas d’Europe, et que le déclassement auquel il est soumis va le condamner à vivre à la rue. Un acte de rébellion irréfléchi le conduit en garde à vue et il prend conscience à cette occasion d’un fait libérateur « …Cette évidence lui conférait une puissance inouïe. Il n’avait plus rien à perdre et tout à gagner. C’était un avantage que les jeunots n’avaient pas, leur espérance de vie était leur capital, mais aussi leur handicap … » (Page 20)

Cette illumination ainsi que le récit détaillé d’un transsexuel codétenu  sur l’impunité de certains prédateurs sexuels de la haute bourgeoisie française poussent Léo au passage à l’acte. De suicidaire, il devient soudain activiste et lance ses premières offensives avec les moyens du bord. Du simple « car-jacking » avec arme factice, il en viendra vite aux grands moyens, poussé par un désir de justice quasi-mystique qui trouve son inspiration dans les lectures désordonnées auxquelles s’abreuve cet ouvrier à l’esprit délié, de père juif communiste et de mère polonaise devenue veuve précocement, situation qui a conduit Léo à renoncer à ses études malgré un goût prononcé pour la littérature et la philosophie…

Notre ouvrier malgré lui qui dévore du Cioran et du  Malcolm Lowry dans les trains se sent dorénavant investi d’une mission sacrée et se donne pour priorité de mener  des actions punitives radicales contre les nantis et les politiques les plus corrompus, en l’occurrence contre les prédateurs sexuels sus cites. Ces personnages truculents  pourront évoquer aux lecteurs avertis, les récentes affaire Dunan et affaire Alègre  où les noms de personnalités françaises de premier plan ont maintes fois été évoqués par la presse et la télévision.

De Paris à Varsovie, de la Bourgogne profonde à Saint-Tropez, de Milan à Gstaad,   les pérégrinations européennes de ce sénior laissé pour compte qui décide de jouer les Pierrot le Fou au nom d’un hypothétique groupe terroriste  le « GARE » ( Groupe Autonome  Révolutionnaire d’Eradication) mettent en lumière l’inefficacité des mesures sécuritaires d’ordre spectaculaire, face à des individus anonymes et décidés, désormais parfaitement informés des dispositifs humains et cybernétiques mis en place pour lutter contre le terrorisme aveugle  Léonard, de par son art du déguisement banalisé, ses modes opératoires imprévisibles et ciblés, parvient rapidement à accumuler un pactole conséquent. Un séjour en Suisse et sa rencontre avec Olga, une Ukrainienne cultivée, escort girl dans les grands hôtels, vont lui ouvrir les portes de l’univers du luxe et de la Jet Set. Amolli par le confort, il est alors sur le point de renoncer à son équipée sauvage tant ses nouvelles fréquentations lui ouvrent les yeux sur son impuissance de Don Quichotte  face aux rouages secrets de la haute finance, de la communication truquée, et de l’argent roi. Rongé par le doute et le remord de ses meurtres, Léo découvre des horizons insoupçonnés sur les enjeux politiques et financiers d’un système féroce dont les maîtres décadents sont devenus eux-mêmes les esclaves. Peu à peu, sa haine de justicier ne trouve plus d’objet sur lequel s’assouvir. Une violence faite à son amie Olga par l’un de ses riches clients le relance pourtant dans son combat sans merci, et le dénouement que d’aucuns pourraient qualifier de moral, illustre parfaitement l’adage de Lao Tzeu proposé en exergue du livre : « Celui qui veut manier  la hache à la  place du charpentier en vient rarement à bout sans  se blesser la main. »

Roman noir ou conte philosophique moderne selon la grille de lecture qu’on voudra bien lui appliquer, cette fiction s’appuie sur de nombreux faits réels et pourra même apparaître comme un texte subversif dont la dernière partie ouvre sur des perspectives beaucoup plus larges que l’élémentaire action directe.

Construit comme un thriller implacable, PAPY BOUM pose en effet avant tout  la question de la pertinence de l’acte de révolte individuel dans un monde complexe où l’aliénation touche autant les plus démunis que les puissants.*

 

Deux extraits pour goûter :

PAGES 11 à 13 (mise en page auteur)

///…La matrone embagousée et toute bronzée qui trônait au guichet central était en poste pour canaliser le flux. A droite et à gauche du guichet, des téléphones muraux étaient à la disposition des postulants. Les nouveaux inscrits n’avaient pas d’autre interlocuteur possible. Ils devaient taper les chiffres de leur numéro INSEE sur le clavier et suivre à la lettre les injonctions préenregistrées d’une voix d’hôtesse de l’air avant de pouvoir décliner leur nom et adresse à un agent surmené dont les manières cassantes donnaient aux plus calmes l’envie de fracasser le combiné sur le mur. Léonard avait expérimenté le dispositif de torture à maintes reprises, en particulier à chaque fois qu’on l’avait radié sous un prétexte quelconque. Ce matin-là, il n’avait pas l’intention d’obtempérer. Quand enfin ce fut son tour, il se campa fermement face à la dondon du guichet.

« Vouiii..C’est pour une réinscription ?

- Non madame, pour une explication…

- Vouiii…Je vous écoute. »

Elle avait la trogne réjouie de celle qui est du bon côté du manche. Cette expression insupportable qui rappelle au solliciteur que le rond-de-cuir dument appointé dispose d’un pouvoir absolu de vie ou de mort sur les gueux qui font la queue. Son  teint hâlé et sa teinture au henné indiquait des congés récents en Orient, probablement un voyage discount, du genre Tunisie ou Turquie tous frais inclus pour faire suer le burnous. Il abhorrait ces petits besogneux aux prétentions de riches, il les trouvait pires que leurs patrons.

«  J’ai été radié sans explication il y a trois mois. A cause de vous je me retrouve interdit bancaire et à la rue.

- Mais monsieur ce n’est pas mon problème, vous n’aviez qu’à faire des économies… »

Elle pianota nerveusement sur son clavier en faisant mine de scruter l’écran  avant de clamer à la cantonade, apparemment ravie de sa découverte :

«  Ah, mais je vois que vous avez été radié parce que vous ne vous êtes pas présenté au stage de relooking !

- Au stage de quoi ? brailla Léo hors de lui sans s’inquiéter des oreilles indiscrètes de l’assistance qui suivait l’échange avec l’avidité féroce d’un public de cirque romain.

- Re-look-ing ! On vous forme pour apprendre à mieux soigner votre présentation. C’est important pour l’employeur.

- Mais je suis ouvrier qualifié, je m’en moque de votre look !

- De toute manière, si vous avez été expulsé, il faudra vous réinscrire à votre nouvelle adresse, le coupa la rombière excédée en lui désignant d’office  le fatidique téléphone blanc au mur.

-  Mais je n’ai PAS de nouvelle adresse !

- Vous avez bien des parents, ou de la famille proche, faites-vous domicilier chez eux, il vous suffira simplement de faire valider le certificat par la mairie. Voilà. Suivant ! »

Léonard sentit le barrage céder. Un flot de rage le submergea et sans qu’il puisse contrôler son geste, il s’aperçut soudain qu’il était en train de secouer la bonne femme comme un prunier en lui serrant le kiki sous les bravos de quelques allocataires ravis de l’intermède. Il hurlait :

«  Je t’emmerde, crève grosse salope ! » quand les gendarmes l’alpaguèrent sans sommation préalable en le ceinturant par derrière.

Il  n’était pas très grand mais plutôt râblé et d’une puissance de frappe surprenante pour un homme de son âge. Il se dégagea d’un coup de rein adroit et engagea le pugilat avec toute la fougue d’un jeune champion, enchaînant directs et uppercuts à un rythme endiablé sans même sentir les coups de matraque qu’on lui rendait. Il était en train d’écraser méthodiquement le pif ensanglanté du poulet qui lui faisant face quand subitement, les 100 000 Volts de la décharge d’un taser réglementaire le tétanisèrent sur place. Il s’effondra sans un cri, tête la première sur la bordure tranchante du guichet, l’inondant au passage d’une bavure cramoisie du plus fâcheux effet, avant d’atterrir couché sur le dos, aussi roide qu’un macchabée de trois jours. Les lueurs bleutées des néons du plafond s’éteignirent peu à peu dans ses pupilles médusées, puis ce fut le trou noir.

 

PAGE 179

A six heures quarante, il gara le camion-citerne en laissant le moteur tourner, pile-poil à l’emplacement qu’il avait déterminé le long du quai. Le tout Saint-Trop’ roupillait à poings fermés, les fêtards cuvaient leur champagne et les autochtones n’avaient pour la plupart pas encore ouvert leurs échoppes. Idem sur les yachts où tout était silencieux. Il contourna la citerne et déroula le tuyau au ras des coques jusqu’à ce que son extrémité plonge dans le bassin, et sans l’ombre d’une hésitation, ouvrit à fond la vanne de vidange. Une forte odeur d’essence commença à flotter dans l’air. Après cela, il sortit de la besace planquée sous son ciré, le tire-botte et la bouteille plastique remplie à ras-bord de mélange détonnant. Une fois la petite balançoire diabolique calée au bord extrême du quai, il déboucha avec précaution le tube d’aspirine rempli de chlorate de soude et perça la bouteille de deux coups bien placés avant de s’éloigner d’un pas vif pour rejoindre sa voiture tout en surveillant le ronron régulier de la pompe du camion qui déversait son chargement dans la grande bleue. Quarante cinq secondes plus tard, alors qu’il démarrait, il perçut un claquement sec qui cingla l’atmosphère et l’instant d’après, la citerne explosa. L’azur s’embrasa dans un grondement de tonnerre et le souffle titanesque de la déflagration fit tanguer la petite Clio qui frôla les barrières mais il maintint le cap en accélérant avec l’étrange sensation d’être dans un état second où le temps se dilatait comme l’air brûlant qui ondulait à la surface du goudron. Dans le rétroviseur, il vit que la mer était en feu. Des cris lointains furent les derniers sons qui lui parvinrent de l’extérieur avant qu’il ne s’engouffre toutes vitres baissées dans le labyrinthe des ruelles du village.

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RUSHES  NOVEL

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1990LE  VERTIGE DES ABBESSES

Indémodable comme la guerre israélo-palestinienne !

 

Le tout  tout premier roman qui fait rêver de gloire un auteur naïf unanimement salué par la critique…

Publié chez Denoël  : un Beur se met dans la peau d’un petit médecin juif du quartier des Abbesses à Montmartre. Ecrit autant à la mémoire des victimes de Sabra et Chatila qu’à celles de la Shoah.

Inscrit au « prestigieux catalogue » Gallimard…

 

Tiré comme une dernière cartouche, INCONNU A L’ADRESSE INDIQUEE est un véritable road movie à 200 à l’heure sur l’autoroute.  La cavale d’un joueur lessivé, dans un monde de  transparence au service du droit du plus fort. Un roman en forme de baroud d’honneur dont les télés  ne parleront jamais puisque le marché du livre est truqué par l’ARGENT.

Roman :L’Harmattan

 

 

2003 :  RUSHES

roman

Publié au Seuil

 

Extrait

Face caméra, dans la pénombre de sa cellule de prison, Momo Zigouni, ancien réalisateur  pour la télévision, livre à un journaliste candide, le récit au vitriol de sa descente aux enfers.

Raison dEtat :

Obsédé par une enquête ultra-sensible sur les causes du génocide rwandais alors qu’il était chargé de filmer de l’émotion à deux sous pour une grande Diva de la téloche, Mohammed, dit  » Momo la Flèche » , n’a pas vu le piège de la Raison d’Etat se refermer sur lui.

 

 

1997  : L’Enchaînement publié par Françoise Verny chez Flammarion.

 

Ecrit en partie à Sarajevo durant l’hiver 94/95, l’Enchaînement dresse un instantané  décapant  des années sida, des génocides en série, et de l’espérance qui résiste…

 

 

 

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Roman inédit , tous droits réservés.

A FLUX TENDU.

Les tribulations planétaires d’un guitariste requin de studio qui découvre la fraternité d’un groupe devenu mythique grâce au Web

 

Ramdane ISSAAD, auteur d’origine maghrébine vivant encore en France est demeuré inconnu au bataillon des media depuis 17 ans. Il tire sa révérence aux faux-semblants de l’édition avec un dernier roman, INCONNU A L’ADRESSE INDIQUEE, publié chez l’Harmattan en décembre 2006. Ses ouvrages sont présentés ici et accessibles par les liens associés aux images. Certains comportent un extrait, l’un d’entre eux, inédit, est gratuit, téléchargeable en pdf.  Si cet auteur atypique et iconoclaste a publié autant de livres chez les meilleurs éditeurs sans jamais que les caméras le repèrent, c’est qu’il y avait peut-être une bonne raison à cela. (avis d’un universitaire anglo-saxon)

Taré génétique ou  subversif à karcheriser ® ? A vous de juger…

 

LITTERATURE LIBRE

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« L.A. Where are your angels ? »

 

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L’EVEILLEUSE

Roman inédit, en français.

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Un  voyage initiatique en Arabie Heureuse… (Moralistes s’abstenir.)

 

« L‘auteur » a toujours vécu en marginal avec un revenu moyen comparable à celui d’un smicard.

Planqué à la campagne depuis 1987, il monte à cheval et se déguise en gentleman farmer en ne possédant rien d’autre que ses bottes, sa vieille selle et sa science équestre. Il dresse ainsi les chevaux de ses voisins plus fortunés.

!

Une carrière atypique

Le stylisme est entièrement constitué de fripes d’origine gitane ou roumaine, le cheval est un réformé des courses acheté par un postier pour moins de 1000 euros. Les apparences sont toujours trompeuses et les clichés rendent les masses stupides…

LAISSE-MOI LE TEMPS

roman

Editions Denoël

Un éloge de la paresse au pays du chômage…

 

Oser un éloge de la paresse en pleine période de chômage endémique. Une pure provocation à ceux qui se lèvent tôt pour produire de la quincaillerie et des cochonneries polluantes pour le corps et l’esprit… Prix des Libraires de la Fnac, Sélection Interallié.

 

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POUR MEMOIRE : Salon du Livre 2008, la littérature en otage   !

Contact : rushes.infos@gmail.com

1993 : Pégase, chez Denoël.

Un roman oralisé, sur le destin, l’amour et les jeux de masques du désir…

Inscrit au  catalogue  Gallimard…

 

 

 

1994 : La Dictature d’Hippocrate, chez Denoël .

Un  essai critique sur le complexe médico-industriel qui soigne autant qu’il rend malade. Dans la droite lignée de la célèbre « Némésis Médicale » de l’américain Illitch. Une analyse au vitriol de la médecine du fric,  critique étayée plus que jamais pertinente …

 

 

 

 

 

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